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janeetlulu
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31 octobre 2008

21 avril : Nicée - Ashgabat Nuit de rêve après

Vive_le_pr_sident___vie_

21 avril : Nicée - Ashgabat

    Nuit de rêve après les deux nuits à Mary à l’hôtel Sandjor, s’il vous plaît !

Nous partons tôt pour aller visiter le site de Nicée à quinze kilomètres d’Ashgabat.

Nicée, première capitale des rois parthes, ville sacrée née il y a plus de 2300 ans, vestige d’une des plus vieilles civilisations, ville de Mithridate.

Nicée, contemporaine de Babylone.

En_route_pour_Nic_e

Lorsque vers dix heures nous arrivons sur le site, aux pieds des montagnes, il fait un temps très clair et nous voyons au loin, ainsi nous nous rendons compte que l’Iran est tout proche.

Il ne reste pas grand-chose, mais néanmoins en voyant les restes des murailles qui entouraient  la ville, construite sur une colline, on imagine son immensité et les ruines sont grandioses. On voit les vestiges du palais et d’un temple circulaire, les traces du réservoir, des nécropoles. Les multiples objets (rythons…) et statues découverts lors des fouilles révèlent l’influence grecque.

Nous verrons beaucoup de ces objets lors de notre visite au musée d’Ashgabat l’après-midi.

Nic_e__les_vestiges_du_palais Nic_e__le_mur_d_enceinte__au_fond__c_est_l_Iran

Nous rentrons à Ashgabat et après le déjeuner (buffet froid dans une des nombreuses salles à manger de l’hôtel) nous allons visiter le musée qui se trouve un peu en dehors du centre et perché sur une colline, ce qui nous permet d’avoir une vue imprenable sur cette ville incroyable.

L’intérieur du musée est évidemment en marbre.

Nous ne visiterons que l’étage qui a trait à l’Antiquité et à Nicée.

Il y a pléthore de merveilles : fragments de sculptures, tête de Mithridate en pierre, en poterie, en médailles, rythons de toutes tailles, en ivoire richement sculpté (ce sont des gobelets, des bouteilles… suivant leur taille… Que buvaient les gens de Nicée ? Du vin probablement puisqu’il a été retrouvé des traces de vignes fossilisées.)

Une autre partie de l’étage contient des costumes locaux du Moyen Age à nos jours.

Lorsque nous avons voulu partir, impossible de sortir du musée : de nombreux militaires venaient le visiter, mais avant, sur la terrasse, ils faisaient des photos de groupe et il fallut attendre qu’ils aient fini de poser pour pouvoir quitter le musée !

Ensuite, promenade à travers la ville, visite d’un centre commercial, derniers achats (notamment des cigarettes fabriquées en …Chine). Nous sommes allés voir la plus grande mosquée d’Ashgabat, construite par Bouygues, encore lui ! Et retour vers l’Hôtel.

Le soir, dîner d’adieu à l’hôtel. Nous retrouvons l’autre groupe, mais chacun à une table.

Nous avons bien mangé, bien bu et surtout bien ri.

Il se passait de drôles de choses dans cet hôtel. Au cours du repas, un de nos compagnons va aux toilettes. Il revient hilare. En passant devant un des innombrables bars de l’hôtel, il a  vu que chaque tabouret  du bar était occupé par une prostituée. A tour de rôle, évidemment, nous sommes allés aux toilettes !!! Cela nous a bien fait rire car nous savions que le Président avait interdit les cinémas, les théâtres, les boîtes etc., tous ces lieux pervertissant la jeunesse du pays !!!

Nous remontons dans nos chambres finir nos bagages et nous reposer un peu, le départ est prévu à une heure du matin. En passant dans le couloir, nous voyons que la porte de la suite située en face de notre chambre est ouverte, il y a des rires, des chants, alors nous jetons un coup d’œil plus ou moins discret et nous nous apercevons que toutes les prostituées du bar sont en train de festoyer avec bon nombre de messieurs moustachus et basanés.

Quelques heures plus tard, nous sommes dans le hall de l’hôtel, nous attendons sagement le car. Une de nos « chères » prostituées vient vers nous et s’adressant au seul homme présent, lui tend un billet de cent dollars et lui demande s’il pouvait lui faire la monnaie… Ahurissement général…

Le car arrive. En route pour l’aéroport et… Paris.

L’aéroport, sinistre et vieillot (Bouygues et son marbre ne sont pas passés par là !) est bourré de monde, et pourtant il est deux heures du matin. Nous restons un temps fou au contrôle des passeports, certains de nos bagages sont fouillés minutieusement. Ensuite, l’enregistrement des bagages est encore plus folklo (pas d’étiquettes sur les valises). Jusqu’à Istanbul, nous allons voyager avec une équipe de foot de Beyrouth, avec qui nous faisons « ami, ami ! » Nous commençons à nous dire que nous allons nous retrouver à Paris avec des ballons de foot et, eux à Beyrouth, avec nos petits souvenirs. Eh bien non, nos bagages sont arrivés à bon port !

Nous attendons longtemps dans ce qu’on peut appeler, avec beaucoup d’indulgence, la salle d’embarquement. Enfin, à quatre heures du matin, nous montons dans l’avion.

Istanbul, puis en route pour Paris dans un avion à moitié vide, d’où grand confort et repos bien mérité.

C’est la fin du voyage, la fin du dépaysement, la fin du rêve…

Il pleut sur Paris en ce matin du :

22 avril 2004

Et voilà, c’est fini… 

                                 carte_turkmenistan1_1_Nic_e__encore_le_palais

Nic_e__les_fouilles

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Commentaires
M
Alors nous irons en Ouzbékistan, peut-être pas en Turkménistan !
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